Deux vendredis durant, Nanie a suivi deux séances sur le développement et la socialisation de l’enfant.
Très très intéressant, toujours avec la super formatrice qui sait si bien nous captiver ! Quelques rappels, quelques exemples pris de nos vécus, beaucoup de réflexion… Dolto et Ruffaut seront cités en exemples, nous regarderons des reportages et interview… que de compléments d’informations pour Nanie en plus de ses petites lectures à droite à gauche 🙂
Nous apprendrons ou réapprendrons quels sont les différents besoins d’un enfant (Pyramide de Maslow)
besoins : vitaux, de sécurité, d’appartenance, de reconnaissance, de se réaliser
Nous ferons un clin d’oeil à Freud et sa théorie du « Fort Da » pendant la période des 8-9 mois, lorsque l’enfant apprendra les notions d’apparaître et disparaître, et qu’il devra apprendre la séparation d’avec sa mère ; c’est à cet instant qu’apparaîtra le fameux « doudou » ou autre forme d’objet transitionnel.
Nous parlerons aussi des différents stades par lesquels passe l’enfant, avec le fameux complexe d’Oedipe 😉
Nous évoquerons les comportements plus ou moins agressifs/anxieux qui sont des messages que l’enfant veut nous transmettre : par exemple, la morsure n’est pas systématiquement un acte agressif, mais aussi un geste affectueux ! et oui ! qui l’aurait cru ? Concernant cette partie, Nanie s’est rappelée de ses bons vieux cours de phylo.. donc cela m’était familier 🙂
Nanie a apprécié ces 2 séances, nous avons révisé les étapes de l’évolution des enfants, tout en jouant, au lieu de lire de manière rébarbative la photocopie distribuée.. n’est-ce pas en jouant qu’on apprend ? l’enfant le fait tous les jours !
A la fin du cours, je me suis adressée à la formatrice pour des questions diverses. Elle me demande un peu mon parcours. Je réponds : « destinée à la base à devenir professeur d’Allemand, j’arrête après une tentative au CAPES, puis me dirige vers le prêt à porter, tout en voulant transmettre et partager ce que je sais. Chemin faisant et avec l’arrivée de ma fille, l’envie de travailler avec des enfants a refait surface, comme toujours encrée au plus profond de moi »
Elle me questionne sur le fait d’avoir arrêté le professorat, je réponds que les ambitions de l’éducation nationale ne me correspondaient pas et que ce n’est pas la théorie qui fait se débrouiller dans le pays concerné. Elle me demande si j’avais fait de la psychologie, je rétorque que non, mais que j’avais beaucoup aimé la phylo au bac et que j’en avais fait par la suite, mais en Allemand ( psychanalyse avec Kant, Oedipe avec Freud etc…)
Elle sourit et me répond que je me suis trompée de voie, que j’aurais dû faire psychologue, car j’ai un « défaut » du psychologue (mais qui est aussi une qualité) : chercher à savoir le pourquoi et ne pas me contenter du fait.
Belle analyse ! je souris et réponds : « c’est vrai, complètement ! je cherche toujours à vouloir comprendre, comprendre les choses et comprendre les gens » 🙂